Congo, Congo,

Une terre si riche et si belle,

Une terre si douce et si rare.

Une terre bénie des dons de Dieu,

Une terre où l’on devrait être heureux.

 

Congo…

Toi dont les richesses sont immenses,

Et dont la terre est si fertile,

Toi qui regorges d’or et d’argent,

Et qui donnes le cobalt et le coltan.

 

Pourquoi es-tu la proie des méchants,

Qui versent tes larmes et ton sang ?

Comment toi, bijoux de la création,

Peux-tu être l’objet d’une telle désolation ?

Oh Congo…

En ton sein des millions de femmes sont violées,

Des enfants meurent faute de quoi manger,

Des mères enceintes sont éventrées,

Et ce en toute impunité.

 

Le monde exploite la richesse de ton sol,

Il le blesse par les guerres et par le vol,

Il ferme les yeux quand tu es pillé,

Quand tes enfants subissent des travaux forcés.

 

Qui criera pour toi Congo ?

Contre la grandeur de tes maux ?

Auras-tu des défenseurs,

Qui se lèveront contre ton malheur ?

 

Que chacun tourne ses regards,

Vers le Congo et sa terre rare,

Non plus pour la piller et la violer,

Mais pour l’aider à se relever.